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Carte magnétique

Aujourd'hui, nous allons parler des cartes de champs magnétiques. Pour construire ces cartes, nous utilisons des champs électriques plutôt que des aimants. Cependant, cela ne nous apporte pas beaucoup d'informations. L'objectif principal est de trouver les positions des sources de courant et leur direction. Un champ magnétique est créé par des courants. Nous pouvons déterminer la direction du champ en observant la direction des flèches sur les cartes. Les lignes de champs ont tendance à s'enrouler autour des sources de courant, notées par des points noirs sur les cartes. Pour déterminer le sens du courant, nous utilisons la règle de la main droite. Si nous tournons notre main dans le sens des flèches, le champ a tendance à se diriger vers nous. Si nous tournons dans le sens contraire des flèches, le champ a tendance à s'éloigner. Ainsi, nous pouvons déterminer le sens du courant en fonction de la direction de rotation. Ensuite, nous abordons les zones de champ fort et de champ faible. Pour savoir si un champ est fort ou faible, nous observons si les lignes de champs se resserrent ou s'espacent. Les zones où les lignes se resserrent indiquent un champ fort, tandis que les zones où les lignes s'espacent indiquent un champ faible. En ce qui concerne le champ uniforme, cela signifie que les lignes de champs sont régulièrement espacées. Sur les cartes présentées, il n'est pas clair si des zones uniformes existent, car les lignes semblent se resserrer ou s'espacer partout. Dans l'idéal, des lignes uniformément espacées indiqueraient une zone de champ uniforme. J'espère que ces explications vous ont été utiles. À bientôt pour la suite sur la phénoménologie du champ magnétique.
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Champ créé par une spire

Dans cette transcription vidéo, on aborde le thème du champ magnétique créé par une spire circulaire parcourue par un courant d'intensité I. On nous demande de calculer ce champ magnétique sur l'axe Z. La formule donnée est BM = mu0I/2R sin(3α)Z. Tout d'abord, on nous demande de déterminer le signe de l'équation en utilisant la règle de la main droite ou du tire-bouchon pour déterminer le sens du champ magnétique au point M. Pour cela, il faut observer le sens du courant I et appliquer la règle appropriée. Ensuite, on nous demande de déterminer le moment magnétique de la spire, qui est défini comme étant le produit de l'intensité du courant I et du vecteur surface de la spire S, qui suit également la règle de la main droite. Le résultat est M = -πR²Iez. Enfin, on nous demande d'exprimer le champ magnétique en fonction du moment magnétique M lorsque le point M est très éloigné de la spire (Z très grand devant R). Dans ce cas, on peut approximer sin(2α) par R/Z et obtenir la formule B = -μ0M/2πZ³. En résumé, ce cours aborde le calcul du champ magnétique d'une spire circulaire et donne les définitions du moment magnétique et des développements limités. Il souligne l'importance de la règle de la main droite pour déterminer la direction du champ magnétique et explique comment simplifier les calculs lorsqu'on a une grande différence de taille entre les dimensions impliquées.
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Aimentation

Aujourd'hui, nous allons parler de l'aimantation et comment calculer le moment magnétique pour différents matériaux magnétiques. L'aimantation est définie comme le moment magnétique volumique et mesure en kiloampères par mètre (kA/m). Le moment magnétique se calcule en multipliant l'aimantation par le volume d'un aimant permanent. Par exemple, pour un aimant rond de NDFEB avec une épaisseur E et un rayon R, on peut calculer le moment magnétique en multipliant l'aimantation (3000 kA/m) par le volume (πR²E). Cela nous donne un moment magnétique d'environ 0,2 A*m². Comparé aux aimants permanents, il est également possible de créer des champs magnétiques en faisant passer un courant à travers une bobine ou une spire. Pour déterminer combien de spires seraient nécessaires pour atteindre le même moment magnétique qu'un aimant permanent, nous utilisons la formule M = NIS, où N est le nombre de spires, I est l'intensité du courant et S est la surface de la spire. En trouvant la valeur de N qui égale le moment magnétique de l'aimant permanent, on peut déterminer qu'il faudrait 30 000 spires avec le même rayon pour atteindre le même moment magnétique. En conclusion, l'aimantation est une mesure importante dans l'étude des matériaux magnétiques. Elle peut être utilisée pour calculer le moment magnétique d'un aimant permanent et comparer celui-ci avec le moment magnétique créé par une bobine ou une spire avec un courant passant à travers. (Note: l'aimantation a été donnée en kA/m et l'auteur a vérifié l'unité du moment magnétique et a utilisé des valeurs d'ordre de grandeur pour les calculs.)
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Aimant en équilibre

Dans cet exercice, nous devons placer un aimant fin sur le sommet d'une pointe de telle manière qu'il reste en équilibre vertical. L'aimant est soumis à un champ magnétique uniforme et à la gravité. Pour résoudre cet exercice, nous utilisons le principe de la statique et faisons appel aux notions de mécanique des solides en rotation et de moment cinétique. Nous calculons d'abord les moments des forces exercées sur l'aimant : le moment du poids et le moment de la force magnétique. Le moment du poids est égal à dMg, où d est la distance entre le centre de gravité de l'aimant et l'axe delta. Ensuite, nous calculons le couple magnétique, qui est équivalent au moment de la force magnétique. Le couple magnétique est donné par mu vectoriel P, où mu est le moment magnétique de l'aimant. Pour obtenir l'équilibre, nous cherchons à ce que la somme des moments soit nulle. Cela nous permet de déterminer la distance à laquelle il faut placer la pointe du centre de gravité de l'aimant pour qu'il reste en équilibre vertical. Cette distance est égale à mu B sur Mg. En résumé, pour résoudre cet exercice, il est important de comprendre le théorème du moment cinétique et de calculer correctement les moments des forces et le couple magnétique. Ensuite, nous utilisons le théorème de la statique pour les solides en rotation. N'hésitez pas à poser vos questions si besoin.
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Eclairs

Aujourd'hui, nous allons étudier les éclairs d'orage et leur lien avec le champ magnétique. L'éclair peut être assimilé à un fil vertical parcouru par un courant électrique descendant. La foudre, qui a une intensité élevée, descend vers le sol et peut donc être représentée comme un fil. Nous devons déterminer la direction et le sens du champ magnétique créé par l'éclair en un point M de l'espace. Pour répondre à cette question, nous devons comprendre la relation entre l'intensité et le champ magnétique. Le champ magnétique s'enroule autour des fils de courant en utilisant la règle de la main droite. Sur Terre, le pôle sud géographique correspond au pôle nord magnétique. Cela s'explique par les renversements de champs magnétiques qui se produisent à une échelle géologique. Le champ magnétique terrestre est comme un gros aimant avec un pôle nord et un pôle sud, et il peut se renverser de temps en temps. Dans l'expérience, nous pouvons représenter la Terre comme un aimant droit intérieur avec ses pôles et les lignes de champs magnétiques qui sortent du pôle nord pour entrer dans le pôle sud. Cette structure peut être observée en utilisant de la limaille de fer autour d'un aimant. Les petits grains de fer s'alignent le long des lignes de champs magnétiques, formant des boucles. J'espère que cela vous a été utile. A bientôt pour d'autres vidéos sur les champs magnétiques.
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Rail de Laplace

Aujourd'hui, nous allons faire un exercice sur le rail de la place, qui est un exemple classique en cours de physique. Avant de commencer, dessinons un schéma du rail de la place, un circuit fermé avec un rail d'une certaine longueur. N'oublions pas de représenter le champ magnétique et les axes. Pour faciliter les calculs futurs, choisissons l'intensité du courant dans le sens qui aligne le vecteur surface du circuit avec le champ magnétique. Ce choix a peu d'importance, car nous ne savons pas encore si l'intensité est positive ou négative. Pour résoudre cet exercice d'induction, nous devons diviser notre travail en plusieurs parties. D'abord, traitons la partie mécanique, puis la partie électrique, et enfin, combinons les deux équations pour éliminer les termes liés à l'intensité et à l'aspect électrique. Pour commencer, déterminons la force de Laplace exercée sur le rail. La force de Laplace est donnée par l'équation IDL x B, où IDL est le produit de l'intensité, du segment infinitésimal de longueur et du vecteur différentiel. Trouvons l'expression de cette force pour notre rail. L'intégration de cette force sur la longueur du rail donne IAB selon l'axe EX. Passons maintenant à l'équation mécanique. Appliquons le principe fondamental de la dynamique au rail, ce qui donne MD²X/DT² = IAB (projection sur l'axe EX). Si nous regardons dans la direction EZ, nous constatons que le poids et la réaction du support se compensent, donc il n'y a pas de mouvement dans cette direction. Abordons maintenant l'aspect électrique. Dessinons un schéma du circuit électrique équivalent. Si aucune information n'est indiquée, nous supposons qu'il y a au moins une résistance interne dans le rail et le circuit. L'autre élément important est la force électromotrice induite, notée E induit, qui est liée à l'induction. La loi des mailles nous dit que la tension UR est égale à E induit. La loi de Faraday indique que E induit est égal à -d(phi)/dt, où phi représente le flux magnétique à travers la surface S. Si le champ magnétique B et le vecteur surface S sont dans la même direction, l'expression devient -BAX. Ainsi, la loi des mailles nous donne Ri = -BAX (où Ri est la résistance interne). Nous avons maintenant un système de deux équations avec deux inconnues, I et X. Notre objectif est de trouver l'expression de X, donc nous pouvons éliminer I. Cela nous donne l'équation mx² = -bax / R, où m représente la masse du rail. En utilisant V = dx/dt, nous obtenons dV/dt + (a²b²)/(mRV) = 0. Ayant résolu cette équation, nous obtenons V(t) = V0 * exp(-t/tau), où tau est le temps caractéristique. Cette décroissance exponentielle de la vitesse est cohérente avec la loi de Lenz, qui indique que les effets induits s'opposent à leurs causes. Dans ce cas, le rail est freiné en raison de l'induction qui s'oppose à la vitesse initiale donnée au rail. L'induction est souvent utilisée pour le freinage. J'espère que ce résumé vous a été utile et à bientôt pour une autre vidéo sur l'induction.
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Champ créé par un solénoïde

Dans ce cours, nous étudions le champ magnétique créé par un solénoïde. Un solénoïde est un dispositif permettant de créer un champ magnétique. Nous examinons comment ce champ magnétique est créé à l'intérieur d'un solénoïde. Nous sommes donnés un solénoïde de longueur 20 centimètres avec n sphères traversées chacune par un courant d'intensité de 2,5 ampères. Cette intensité est relativement élevée par rapport à ce que vous manipulez habituellement en TP, qui est généralement de l'ordre du milliampère. Nous devons rappeler l'expression du champ magnétique créé par le solénoïde à l'intérieur. Lorsque le solénoïde est infini, ce qui correspond à tous les cas que nous devons étudier, le champ magnétique à l'intérieur est uniforme et équivaut à mu0 petit n fois i. Ici, le petit n représente le nombre de sphères par unité de longueur et doit être divisé par le nombre total de sphères et de la longueur totale du solénoïde. Faisant l'application numérique, nous trouvons que B est égal à 1,6 milli teslas. Notez que le tesla est une unité de mesure très grande utilisée pour les champs magnétiques intenses, tels que ceux utilisés en IRM ou en RMN en chimie. Nous devons ensuite représenter l'allure des lignes de champ. En utilisant la règle de la main droite, nous pouvons observer que les lignes de champ se bouclent à l'intérieur du solénoïde. Cependant, près des bords, les lignes de champ sont courbées et le champ magnétique n'est plus uniforme. Si nous augmentons l'intensité du courant, la structure des lignes de champ reste la même mais la norme de B change. Les lignes de champ ne montrent pas la norme de B mais indiquent la direction et le sens du champ magnétique. En inversant le sens du courant, la direction des lignes de champ change également, mais la structure reste la même. Pour cela, il est nécessaire d'utiliser la règle de la main droite pour déterminer la nouvelle direction des flèches représentant le champ magnétique. Ce cours nous a permis de comprendre qualitativement les lignes de champ et les directions du champ magnétique dans un solénoïde. Ces notions sont importantes pour représenter et interpréter des schémas dans ce domaine.
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Bobines de Helmholtz

Aujourd'hui, nous allons parler des bobines de Helmholtz. Ce sont deux bobines utilisées pour créer un champ magnétique uniforme entre elles. La norme du champ magnétique créée par une bobine varie le long de son axe, avec un pic au centre et une diminution progressive. Nous allons étudier comment cette norme évolue en fonction de la distance entre les bobines. Si les bobines sont éloignées, la somme des champs magnétiques créés par les deux bobines forme une bosse suivie d'un creux. Si les bobines sont rapprochées, la somme des champs magnétiques est plus grande au centre, créant ainsi une bosse plus marquée. En ajustant la distance entre les bobines, il est possible de trouver un endroit où les champs magnétiques se compensent, créant ainsi une zone avec un champ uniforme. Cette distance est appelée distance de Helmholtz. En inversant le sens du courant dans l'une des bobines, on obtient une configuration anti-Helmholtz. Cette configuration crée également une zone avec un champ magnétique uniforme, mais de signe opposé. Les bobines de Helmholtz sont souvent utilisées en travaux pratiques et fréquemment abordées dans les sujets de concours. En résumé, les bobines de Helmholtz sont utilisées pour créer un champ magnétique uniforme entre elles en ajustant la distance entre les bobines, selon la configuration de Helmholtz ou anti-Helmholtz.
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Circuit triangulaire

Aujourd'hui, nous allons étudier la force qui agit sur un circuit triangulaire, soumis à un champ magnétique. L'exercice consiste à calculer cette force. Il y a deux manières de le faire : soit en utilisant des projections et des calculs trigonométriques, soit en cherchant des forces qui s'annulent mutuellement. Dans ce cas, nous pouvons voir que la force sur le côté inférieur du triangle est facile à calculer, tandis que les forces sur les côtés gauche et droit se compensent mutuellement. En utilisant la relation de Chasles, nous pouvons conclure que la force résultante est uniquement vers le haut. Pour un triangle équilatéral, les forces sur les côtés gauche et droit sont identiques et inclinées à un angle de 30 degrés. Ainsi, la force résultante vers le haut est égale à la norme de la force de la place multipliée par racine de 3 moins 1. Pour un triangle isocèle, où un angle est de 30 degrés, nous utilisons la même méthode et trouvons que la force résultante est égale à 2A sin(alpha/2) multipliée par la norme de la force de la place, moins la norme de la force qui va vers le bas. Il est important de vérifier si les résultats obtenus pour différentes géométries correspondent ; dans ce cas, nous constatons que la formule pour le triangle équilatéral peut être dérivée de celle du triangle isocèle. Cela conclut la vidéo et nous continuerons notre étude sur l'induction dans la prochaine leçon.